Macron et l’Église
Hier soir, devant la Conférence des évêques, le Président Emmanuel Macron a déclaré :
» le lien entre l’Église et l’État s’est abîmé, et qu’il nous importe à vous comme à moi de le réparer »
« Si les catholiques ont voulu servir et grandir la France, s’ils ont accepté de mourir, ce n’est pas seulement au nom d’idéaux humanistes. Ce n’est pas au nom seulement d’une morale judéo-chrétienne sécularisée. C’est parce qu’ils étaient portés par leur foi en Dieu et par leur pratique religieuse »
Cela fait écho aux propos du 21 décembre dernier. J’en fais la même analyse.
«Tous les jours, tous les jours, les mêmes associations catholiques et les prêtres, accompagnent des familles monoparentales, des familles divorcées, des familles homosexuelles, des familles recourant à l’avortement, à la fécondation in vitro, à la PMA, (etc..) »
Le piège est bien là, car en réalité, il souhaite que les catholiques fassent la démarche d’accepter les changements sociétaux de ces dernières années : si les catholiques, garants de la morale et dépositaires des racines historiques du pays sont d’accord, où est le mal ?