Repérage des individus
Par la force des choses, une famille contient très souvent plusieurs personnes similaires, que ce soit par leurs noms et prénoms, mais aussi par leurs dates de naissance, voire les métiers exercés et les lieux de vie. Un exemple bien connu est celui d’Alexandre Dumas, père et fils, qui furent tous deux écrivains !
Comment alors distinguer efficacement et sans erreur les personnes qui composent une généalogie ? Dès le XVII° Siècle, le problème s’est posé, et un système de numérotation qui porte aujourd’hui le nom de Sosa-Stradonitz, du nom de ceux qui l’ont mis au point, est aujourd’hui mondialement connu et utilisé par tous les généalogistes.
Le principe de cette numérotation est d’attribuer le numéro 1 à l’individu racine (le sujet sur lequel on établit l’ascendance, appelé « de cujus » ou « probant ») puis le numéro deux à son père et trois à sa mère. Chaque homme a un numéro double de celui de son enfant et donc pair, et chaque femme un numéro double de celui de son enfant plus un, soit un numéro impair.
Par exemple si un individu porte le numéro 15, on sait que c’est une femme, que son père sera identifié par le numéro 30 (15 × 2), sa mère par le 31 (15 × 2 + 1), et qu’elle-même est la mère de 7 ((15 − 1) / 2). En appliquant le même principe, 7 est la mère de 3 qui est la mère de 1 (l’individu racine).